Traversée des Pyrénées, un peu d'histoire...

 De gauche à droite: (debout) Tomás Alvira, Manolo Sáinz de los Terreros, Josemaría Escrivá, Pedro Casciaro, Francisco Botella, (assis) Juan Jiménez Vargas, Miguel Fisac, José María Albareda. Photo prise à leur arrivée en Andorre...
POURQUOI SAINT JOSÉMARIA A-T-IL DÉCIDÉ DE FUIR À TRAVERS LES PYRÉNÉES ?

Cette décision ne fut pas facile à prendre car en 1937 il était plongé dans un gros dilemme. Il était toujours réfugié à Madrid où se trouvaient sa mère, sa sœur et son frère ainsi que quelques fidèles de l’Opus Dei, réfugiés aussi pour la plupart, excepté Isidoro Zorzano qui pouvait circuler librement grâce à son origine argentine. Et dans l’autre zone de l’Espagne (le pays était partagé en deux par ce conflit), il y avait aussi des membres de l’Opus Dei et des personnes avec lesquelles il tenait à reprendre au plus vite son activité sacerdotale dans un cadre de liberté.

Il ignorait combien ce conflit allait durer et, durant les mois précédents, les différentes démarches qu’il avait faites pour quitter Madrid par la voie diplomatique avaient échoué les unes après les autres.

Finalement il n’avait qu’une alternative : ou rester à Madrid dans une situation qui pouvait peut-être durer plusieurs années de plus ou tenter de quitter la zone clandestinement, ce qui pouvait se faire soit à travers les fronts de guerre, soit à travers les Pyrénées, en rentrant en France pour en ressortir via San Sebastian. Cette deuxième possibilité semblait la plus simple, car « passer de l’autre côté par le front, comme tant de gens des deux camps le firent, demandait d’être mobilisé et saint Josémaria qui avait 35 ans ne l’était pas. »
« …traverser les montagnes à pied, à une saison désormais froide, en marchant de nuit et en se cachant le jour, sans aucun équipement, avec la fatigue accumulée au cours de nombreux mois de privations, et en courant le risque permanent d’être arrêté et fusillé…

…ils traversèrent heureusement la frontière d’Andorre, malgré des tirs qui leur étaient destinés. Ils étaient épuisés, mais sains et saufs. Ils purent enfin se mettre en route, traverser la France, non sans faire une halte à Lourdes pour remercier la Sainte Vierge. »

Posts les plus consultés de ce blog

Partez aux JMJ avec les Clubs de France

Retour des JO Interclubs !